Le tramway passe en force

Publié le 6 novembre 2007 Lecture : 1 minute.

Pourquoi Alstom Transport a-t-il choisi Tunis pour célébrer, le 25 octobre, la vente de son 1 000e tramway Citadis que le constructeur français commercialise depuis dix ans ? Parce que la capitale tunisienne est la dernière ville dans le monde à avoir mis en service, en septembre 2007, ce « métro léger ». Le premier en Afrique. Pour Tunis, le tram constitue en fait un retour aux sources puisqu’il a fait sa première apparition en 1899, à côté du chemin de fer de banlieue TGM (Tunis-Goulette-Marsa) reliant le centre-ville à la station balnéaire de La Marsa. Le réseau de tramway fut supprimé en 1960 (mais pas le TGM) pour laisser la place au bus. Vingt-cinq ans plus tard, il réinvestit les rues tunisoises pour décongestionner le centre-ville. Le réseau ferré (cinq lignes de « métro léger » et train TGM) et réseau de bus (parc de 1 200 véhicules) du grand Tunis sont gérés par la Société de transports de Tunis (Transtu). L’allemand Siemens, qui a construit le réseau et qui a fourni 134 rames, a été supplanté en 2004 par Alstom. À la suite d’un accord de financement entre les gouvernements français et tunisien, la Transtu a commandé une trentaine de rames Citadis pour un montant de 80 millions d’euros. Près de la moitié a été livrée en octobre 2007. Le reste doit arriver d’ici à mars 2008, en attendant une deuxième commande de neuf rames. Selon son président Chedly Hajri, la Transtu transporte 1,5 million de voyageurs par jour, dont 1,1 million par bus, et 400 000 par tramway. Au total, ce sont 460 millions d’usagers qui se déplacent chaque année grâce au réseau de la Transtu.

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