La nuit du destin
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Intéressante révélation dans un livre-enquête sur les « années Blair » à paraître prochainement aux États-Unis (chez Simon & Schuster). Les auteurs y racontent que le président George Bush était à ce point inquiet de l’éventualité d’un vote négatif à la Chambre des communes à propos de l’entrée en guerre de la Grande-Bretagne contre l’Irak – un vote qui aurait automatiquement entraîné la démission du Premier ministre Tony Blair – qu’il a personnellement téléphoné à son ami pour lui proposer de ne pas participer à la coalition. « Je ne veux en aucun cas que ton gouvernement soit renversé, lui a-t-il dit. Ce serait la dernière des choses à faire. » Réponse de Blair : « J’ai dit que j’étais à tes côtés, je ne bougerai pas. » Cette conversation a eu lieu le 15 mars 2003. Le 18 mars dans la nuit, la Chambre des communes autorisait, à une courte majorité, l’entrée en guerre. Deux jours plus tard, l’invasion de l’Irak était déclenchée.
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