Humour, saillies et sagesse
Pour vous faire sourire, grincer des dents – ou réfléchir -, ici, chaque semaine, une sélection subjective, la mienne, de ce qui a été dit ou écrit au cours des siècles par des hommes et des femmes qui avaient des choses intéressantes ou drôles à nous dir
Publié le 6 novembre 2007 Lecture : 2 minutes.
– On n’aime pas une femme pour ce qu’elle dit ; on aime ce qu’elle dit parce qu’on l’aime. André Maurois
– Si le Baobab existe encore, c’est qu’il n’a jamais cherché à résister au vent. Proverbe bambara (Mali)
– D’une façon générale je désapprouve ceux qui ne partagent rien. Et je méprise en particulier ceux qui ne partagent pas mon point de vue. Grégoire Lacroix
– Pour chaque bulle, il existe une pointe qui la fera exploser un jour ou l’autre. Et quand les deux se rencontrent, une nouvelle génération d’investisseurs redécouvre le monde. Warren Buffett
– Le puits est profond et la corde courte. Folklore judéo-arabe
– Si tu as des yeux pour regarder autrui, il te faut un miroir pour te regarder toi-même. Proverbe tibétain
– L’amour, c’est une question d’épidermes. Jules Renard
– C’est dans les occasions où tout est à craindre qu’il ne faut rien craindre ; c’est lorsqu’on est environné de tous les dangers qu’il n’en faut redouter aucun ; c’est lorsqu’on est sans ressource qu’il faut compter sur toutes ; c’est lorsqu’on est surpris qu’il faut surprendre l’ennemi lui-même. Sun Tzu
– Le voici : vers mon cur tout mon sang se retire.
J’oublie, en le voyant, ce que je viens lui dire. Jean Racine
– Quand vous dites le texte, Monsieur [Lucien] Guitry, vous êtes merveilleux, mais c’est dans les silences que vous êtes particulièrement admirable.
– C’est parce que les silences sont de moi. Lucien Guitry
– Une femme sans poitrine est un lit sans oreillers. Anatole France
– Aimer les femmes intelligentes est un plaisir de pédéraste. Charles Baudelaire
– Le directeur d’un établissement public cède la place à son successeur et lui transmet trois enveloppes avec le conseil de les ouvrir l’une après l’autre chaque fois que survient une crise.
À la première difficulté, le nouveau directeur ouvre une enveloppe et y lit : « Rejette la responsabilité sur ton prédécesseur, c’est-à-dire moi-même ! »
Deuxième crise et deuxième enveloppe : « Rejette la responsabilité sur le gouvernement ! »
À la troisième crise, le directeur ouvre l’enveloppe et y lit : « Prépare, toi aussi, trois enveloppes ! » Anonyme
