… Et aussi

Publié le 5 septembre 2005 Lecture : 1 minute.

Des bateaux d’écorce de pastèquede Ahmet Uluçay (sorti à Paris le 31 août)
Un petit village traditionnel d’Anatolie au milieu des années 1960. Deux jeunes adolescents, Recep et Mehmet, qui apprennent un métier dans la ville voisine, l’un chez un coiffeur, l’autre, le plus attachant, chez un marchand de pastèques, s’ennuient à mourir dès qu’ils reviennent chez eux. Heureusement, ils ont une passion: fous de cinéma,
ils essaient par tous les moyens de construire un projecteur de fortune pour transformer une étable en salle de projection où ils pourront visionner puis présenter de simples bouts de pellicule récupérés dans les poubelles du cinéma le plus proche. Un premier film
autobiographique sympathique d’un réalisateur de 50 ans, sur un thème rebattu depuis Cinéma Paradiso. Une chronique inégale mais qui rappelle un peu, sur un mode mineur et souvent naïf, les réussites des premiers Truffaut ou Rohmer sur la fin de l’enfance.

Cadeau du ciel de Dover Kosashvili (sorti à Paris le 31 août)
Un groupe de bagagistes géorgiens de l’aéroport de Tel-Aviv décident de faire un gros coup : s’emparer des sacs de diamants bruts qu’un avion de la South African Airlines transporte régulièrement vers Israël. Le film raconte les préparatifs de ce vol audacieux, qui ne sera d’ailleurs jamais montré. Car tout est prétexte, non pas à décrire un braquage, mais à évoquer la vie quotidienne de la communauté géorgienne immigrée en Israël. Il ne se passe rien d’important pendant les presque deux heures que dure le film,
mais, grâce à l’humour de l’auteur, dont on avait déjà pu apprécier le sens de la narration et de l’anecdote qui tue dans Mariage tardif, on ne s’ennuie jamais.

la suite après cette publicité

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires