Algérie-CAN : le récit de l’agression de trois journalistes au Cameroun

Trois reporters algériens, envoyés spéciaux pour couvrir la CAN, ont été violemment agressés le 9 janvier au soir près de leur hôtel, à Douala. Récit d’un guet-apens qui a terni l’ouverture de la compétition.

Deux militaires camerounais postés aux abords du stade Olembe, à Yaoundé, le 7 janvier 2022. © KENZO TRIBOUILLARD/AFP

Deux militaires camerounais postés aux abords du stade Olembe, à Yaoundé, le 7 janvier 2022. © KENZO TRIBOUILLARD/AFP

FARID-ALILAT_2024

Publié le 11 janvier 2022 Lecture : 3 minutes.

Une agression qui aurait pu très mal tourner. Ce 9 janvier, soirée de joie et d’allégresse à Douala. Le Cameroun vient de battre le Burkina Faso (2-1) en match d’ouverture de la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations (CAN).

Ce soir-là, trois journalistes algériens, Mehdi Amazigh Dahak, fondateur du site « Dzfoot », Mohamed Aissani, reporter à l’APS, et Smail Mohamed, du journal « Compétition », se rendent dans un quartier de Douala pour filmer des supporteurs camerounais célébrant la victoire de leur équipe nationale, avant de regagner leur hôtel.

Les trois journalistes rentrent à l’hôtel et alertent la police. Qui ne vient pas

Arrivés le 5 janvier pour couvrir cette CAN dont l’Algérie est l’un des grands favoris, les trois journalistes s’installent au « Y », un hôtel à 50 euros la nuit, situé à Bonapriso, un quartier résidentiel plutôt paisible.

Couteaux de boucher

Mais le « Y » se trouve également non loin de New Bell, quartier de naissance de la star Samuel Eto’o, aujourd’hui président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), et lieu peu sûr pour qui n’en est pas familier.

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