Ils ont dit

Jacques Chirac
Président de la République française
Nous sommes des amis des États-Unis, mais pas des serviteurs. Quand nous ne sommes pas d’accord, nous le disons. Nous ne le disons pas de façon agressive, mais nous le disons de
façon ferme.

Iyad Allaoui
Premier ministre intérimaire irakien
Les Irakiens doivent trouver le système démocratique le mieux adapté à leur unique et historique contexte national. Il n’est pas question de dupliquer les modèles importés des États-Unis, de la Grande-Bretagne, ou de tout autre pays.

Mgr Puis Ncube
Archevêque catholique de Bulawayo, au Zimbabwe
Mugabe a pour lui tous les chefs d’État africains. Ils forment un club et se soutiennent les uns les autres. Ils ne font jamais rien. Ils sont juste là pour se serrer les coudes et se moquent des souffrances des peuples.

Veronica Lario
Épouse du président du Conseil italien Silvio Berlusconi
La politique occupe la majeure partie de l’énergie de mon mari. Jamais il ne voudra l’abandonner avant d’avoir porté son projet à terme, ni ne mènera une vie de rentier. C’est l’aspect glorieux et dramatique de sa vie.

Michel Barnier
Ministre français de Affaires étrangères
Au cours de mes entretiens avec le président Arafat, j’ai pu mesurer de plus près le sort qui lui est fait. La situation pénible dans laquelle il vit n’est pas digne, compte tenu
de ce qu’il représente.

Bakhtiar Amin
Ministre irakien des Droits de l’homme
Saddam doit être jugé sur des bases légales et surtout pas politiques. Il faut le juger pour crimes contre l’humanité, génocides, crimes de guerre, crimes ordinaires et violation
du code pénal irakien.

Vaira Vike-Freiberga
Présidente de la République balte de Lettonie
Depuis que je suis présidente, j’attends toujours le premier mot aimable qui me serait adressé de n’importe quel échelon du monde politique russe. La Russie doit nourrir une
sorte de complexe !

Gabriel Mouesca
Président de l’Observatoire international des prisons, militant basque, ancien détenu
En prison, malheureusement, la plupart tiennent par la haine, c’est une source d’énergie, mais qui détruit celui qui en vit. Et lors du retour à la vie sociale, c’est la catastrophe.

Bernard Debré
Professeur de médecine, député de Paris
Jacques Chirac est à la fin de son existence politique. De même qu’il y a la mort naturelle des cellules, il y a une usure inévitable du pouvoir.