Cedeao : rien ne va plus dans le ciel du Mali

En quarante-huit heures, le ciel du Mali s’est assombri. Vols déroutés ou annulés, « violation » de l’espace aérien… Les compagnies aériennes hors Cedeao ne savent plus sur quel pied danser.

Capture d’écran FlightAware des vols survolant l’espace Cedeao le 13 janvier 2022.

Capture d’écran FlightAware des vols survolant l’espace Cedeao le 13 janvier 2022.

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Publié le 13 janvier 2022 Lecture : 4 minutes.

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Le Mali face aux sanctions de la Cedeao

Face à Assimi Goïta, accusé de vouloir faire traîner la transition, les chefs d’État de la Cedeao ont décidé, le 12 décembre, de frapper fort : fermeture des frontières, suspension des transactions commerciales et financières, gel des avoirs de l’État malien… Quelles sont les conséquences de ces sanctions ?

Sommaire

En réponse aux sanctions imposées par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa), le ministère des Transports et des Infrastructures du Mali a indiqué le 10 janvier, dans un communiqué de presse, la fermeture des frontières terrestres et aériennes du pays avec les 14 États membres de la Cedeao « conformément au principe de réciprocité ».

Une décision non sans conséquences sur le programmes de vols des compagnies aériennes hors Cedeao, qui ont dû vite s’adapter. Alors que le DG des Aéroports du Mali, le colonel Lassina Togola a indiqué dans un communiqué officiel, le 10 janvier, que « les vols des compagnies non Cedeao continueront à desservir les aéroports du pays, mais des perturbations seront observées du côté des compagnies aériennes qui passent par les pays de la Cedeao pour des raisons techniques d’organisation des routes aériennes ». En pratique, les chambardements vont au-delà des simples « perturbations ».

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