Mali : Laurent Gbagbo, Alpha Blondy, mouvements citoyens… Ceux qui dénoncent les sanctions contre Bamako

En Afrique de l’Ouest, les sanctions décidées par la Cedeao sont loin de faire l’unanimité. Nombre de militants panafricanistes et anti-impérialistes expriment ouvertement leur solidarité avec les Maliens.

Militants de la plateforme Yerewolo protestant contre les sanctions décrétées par la Cedeao à l’encontre du Mali. À Bamako, le 10 janvier 2022. © Florent Vergnes/AFP

Militants de la plateforme Yerewolo protestant contre les sanctions décrétées par la Cedeao à l’encontre du Mali. À Bamako, le 10 janvier 2022. © Florent Vergnes/AFP

BENJAMIN-ROGER-2024

Publié le 13 janvier 2022 Lecture : 3 minutes.

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Le Mali face aux sanctions de la Cedeao

Face à Assimi Goïta, accusé de vouloir faire traîner la transition, les chefs d’État de la Cedeao ont décidé, le 12 décembre, de frapper fort : fermeture des frontières, suspension des transactions commerciales et financières, gel des avoirs de l’État malien… Quelles sont les conséquences de ces sanctions ?

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Certains en appellent à la solidarité avec le peuple malien. D’autres, à la résistance face à la Cedeao, accusée d’être le suppôt de la France et, plus généralement, des Occidentaux. D’autres, enfin, partagent des photomontages du colonel Assimi Goïta grimé en lion, voire le comparent à l’ancien président burkinabè Thomas Sankara…

Depuis quelques jours, nombre de militants panafricains et anti-impérialistes dénoncent vigoureusement les lourdes sanctions que la Cedeao a adoptées, le 9 janvier, contre le Mali, et en font une nouvelle cause de lutte, quitte à parfois mélanger soutien à la population malienne, qui va en subir les difficiles conséquences, et à des militaires putschistes désireux de rester au pouvoir.

Des mesures « excessives et impertinentes »

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