Congo : bientôt le repos éternel pour Guy-Brice Parfait Kolélas

Décédé il y a dix mois, Guy-Brice Parfait Kolélas va enfin pouvoir être enterré. Vendredi 14 janvier, la justice française a autorisé son inhumation, ainsi que le demandait la veuve de l’opposant en dépit de l’opposition d’une autre partie de la famille.

Guy-Brice Parfait Kolélas, le 8 juillet 2017. © Steeve Rodric pour JA

Guy-Brice Parfait Kolélas, le 8 juillet 2017. © Steeve Rodric pour JA

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Publié le 15 janvier 2022 Lecture : 4 minutes.

Si l’âme de Guy-Brice Parfait Kolélas repose en paix depuis le 22 mars 2021, son corps, lui, n’a toujours pas été enterré. Mais cela devrait bientôt être chose faite : le 14 janvier, le tribunal de Bobigny (France) s’est prononcé en faveur de l’épouse du défunt, Nathalie. Celle-ci va pouvoir récupérer la dépouille de l’opposant congolais, conservée depuis près de 10 mois à l’Institut médico-légal (IML) de Paris, et procéder à son inhumation dans les quinze jours.

Cette décision devrait mettre un terme à la bataille qui a divisé la famille de Guy-Brice Parfait Kolélas et menaçait de tourner au tragique. « Des recours judiciaires sont encore possibles, mais l’heure est plutôt à la conciliation », veut croire un proche collaborateur de l’ancien chef de l’Union des démocrates humanistes – Yuki (UDH-Yuki), qui se dit consterné par la tournure prise par les événements, « bien loin de l’hommage mérité ».

C’était aussi l’avis du docteur Jean-François Michard. Le 22 novembre dernier, le directeur adjoint de l’IML s’était senti obligé d’adresser un courrier à la famille pour lui demander d’organiser les obsèques du disparu « d’ici au 7 décembre ». Il menaçait de demander à la mairie de la commune du Bourget, où résident les Kolélas, de s’en occuper.

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