Mini-Intifada à Tindouf
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À quelques jours du trentième anniversaire de la mort au combat, le 9 juin 1976, de Mustapha el-Ouali, le fondateur du Polisario – dont la figure sert de référence à ceux des indépendantistes sahraouis qui exigent un changement à la tête de la RASD -, des manifestations violentes ont secoué, les 30 et 31 mai, les camps de réfugiés de la région de Tindouf, en Algérie. Pour l’essentiel, ces marches de protestation durement réprimées par la police du Front impliquent des ressortissants de la fraction des Reguibat Laayacha, très implantés dans les camps de Smara et du 27-Février. Après avoir saccagé une école et un tribunal, les manifestants ont tenté de se rendre au siège local de la Minurso, puis d’investir le secrétariat général du Polisario, dans le camp de Rabbouni. Leur action a été revendiquée depuis Madrid par « La Ligne du martyr », un mouvement sahraoui dissident se réclamant de l’héritage d’el-Ouali, qui se dit opposé à la fois à « l’occupation marocaine » du Sahara occidental et à la « dictature tribale » de Mohamed Abdelaziz, le président de la RASD.
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