Khadiga el-Gamal et Gamal Moubarak

Publié le 6 juin 2006 Lecture : 2 minutes.

Depuis ses fiançailles, le 3 mars, avec Gamal Moubarak, fils cadet et dauphin présumé du président égyptien, Khadiga el-Gamal fait la une de toutes les gazettes cairotes. Mais on avait rarement vu cette ravissante blonde de 23 ans en situation. La quatrième édition du Forum économique mondial sur le Moyen-Orient (Charm el-Cheikh, 20-21 mai) a permis de combler cette lacune. Au côté de son futur mari, la belle Khadiga a assisté à tous les débats de ce « Davos proche-oriental ». C’était sa première apparition publique depuis la cérémonie.

Dans la station balnéaire du Sinaï, on l’a vue plongée dans un aparté affectueux avec Gamal – pour sa part plus que jamais détendu et sûr de lui. Puis, au détour d’un couloir, échanger des amabilités avec des invités de marque Puis ne rien perdre des faits et gestes de Suzanne Moubarak, sa future belle-mère Dans l’ensemble, sa prestation a séduit ses compatriotes. « On savait déjà qu’elle était une jolie fille, mais on ignorait qu’elle était aussi intelligente et dotée d’une forte personnalité », commente un magazine de la place.
Diplômée de l’université américaine du Caire, « l’heureuse élue », comme l’appellent perfidement les journaux d’opposition, est la fille de Mahmoud el-Gamal, grande figure de cette élite des affaires dont Gamal s’efforce, depuis des années, de s’attirer les bonnes grâces. Quelle que soit la sincérité de ses sentiments, il est certain que sa liaison avec Khadiga n’est pas de nature à nuire à son entreprise

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Célibataire endurci, Gamal multipliait jusqu’ici les aventures éphémères. Chaque fois qu’un journaliste lui demandait pourquoi il boudait l’institution du mariage, il répondait invariablement : « J’attends la bonne personne. » Il l’a donc finalement trouvée. Mis sur orbite présidentielle par son père depuis 1995, cet ancien banquier formé à l’anglo-saxonne contrôle désormais l’appareil du Parti national démocrate (PND) au pouvoir, dont il a été élu, en janvier, vice-secrétaire général. À 42 ans, il a compris que son célibat prolongé pouvait constituer un handicap pour un prétendant à la magistrature suprême. Surtout en terre d’Islam.

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