Ces Africains champions de la mobilité

Publié le 6 juin 2006 Lecture : 1 minute.

Les étudiants subsahariens sont les plus mobiles au monde, indique un rapport de l’Institut statistique de l’Unesco (ISU), rendu public le 31 mai. Plus de 5 % d’entre eux – 1 sur 16 – poursuivent leur cursus supérieur à l’étranger. À l’opposé, seuls 0,4 % des bacheliers nord-américains (États-Unis et Canada), soit 1 sur 250, partent se former hors de leur pays. Loin, très loin derrière les Chinois : ils représentent 14 % du total. Signe de l’émergence de l’Asie de l’Est, la région compte 30 % d’étudiants à l’étranger de plus que l’Europe de l’Ouest, alors qu’il y a quatre ans, les niveaux étaient équivalents.

Au sud du Sahara, nombreux sont les pays qui comptent autant d’étudiants en dehors des frontières – voire plus – qu’à l’intérieur. Mais ces cerveaux en exil apparaissent rarement dans les statistiques nationales. Au Cap-Vert, seuls 6 % de la population en âge d’aller à l’université sont étudiants ; ils seraient 12 % si leurs homologues hors des frontières étaient pris en compte, estime l’ISU. Idem à Maurice et au Botswana, où les chiffres passeraient respectivement de 17 % à 24 % et de 6 % à 11 %. La destination la plus courue des Subsahariens est l’Europe de l’Ouest : France (21 %), Royaume-Uni (12 %), Allemagne (6 %) et Portugal (5 %).

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Quant aux étudiants des « États arabes », catégorie dans laquelle l’Unesco fait figurer certains pays africains d’Afrique du Nord, ils représentent 7 % de l’ensemble des étudiants mobiles. Vingt-deux pour cent des étudiants mauritaniens et 15 % de leurs petits camarades marocains quittent leur pays.

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