Rama Yade et la presse
Rama Yade ne porte guère les journalistes dans son coeur. À Tunis (voir pp. 16-17), elle ne les a pas traités de « charognards », mais elle leur a fait comprendre qu’ils étaient indésirables. Le 28 avril, lors du dîner officiel au Palais de Carthage où le président Ben Ali recevait Nicolas Sarkozy et l’ensemble de la délégation française, la secrétaire d’État aux Droits de l’homme, apercevant le « pool » de cinq journalistes autorisés à assister à la soirée, a lâché, visiblement agacée : « Mais que faites-vous ici ? Décidément, vous êtes partout ! » Après une brève explication, elle leur a tourné le dos et les a ignorés ostensiblement.
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