Fin de cavale pour Sidi Ould Sidina

Publié le 5 mai 2008 Lecture : 1 minute.

L’auteur présumé de l’assassinat, le 24 décembre dernier, de quatre touristes français à Aleg, au sud-est de Nouakchott, a été arrêté le 29 avril à l’aube dans une petite maison en tôle d’Arafat, un quartier populaire de la capitale mauritanienne.
Depuis son évasion rocambolesque du palais de justice, le 2 avril, Sidi Ould Sidina, 21 ans, ancien militaire passé par les camps maliens d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), avait échappé plusieurs fois aux forces de sécurité, notamment le 7 avril, à l’issue d’une longue fusillade qui fit neuf blessés et un mort au sein de la police. Discréditées par ces échecs successifs, les autorités ne sont pas peu fières aujourd’hui de leur prise. D’autant qu’avec Ould Sidina elles ont arrêté quatre autres combattants islamistes : parmi eux Khadim Ould Semane, cerveau supposé de l’attaque de l’ambassade d’Israël (le 1er février dernier, des tirs ont visé la représentation diplomatique de l’État hébreu à Nouakchott, blessant trois personnes), et Taki Ould Youssouf, recherché depuis les affrontements du 7 avril. Les deux autres auteurs présumés de l’attaque d’Aleg, Mohamed Ould Chabarnou et Maarouf Ould Haiba, sont pour leur part derrière les barreaux. Il est encore impossible de préciser la peine qu’ils encourent. Si la dernière exécution capitale remonte à 1987, la peine de mort n’est pas abolie en Mauritanie. De source sécuritaire, le pays compterait une trentaine d’éléments formés dans les camps d’AQMI. Dans la maison prise d’assaut par les forces de sécurité au lendemain du 7 avril, des composants d’explosifs et des plans d’attaques de lieux ciblés à Nouakchott avaient été découverts (lire aussi l’interview du président Sidi Ould Cheikh Abdallahi pp. 22-28).

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