Elimane Fall (1)

Publié le 5 mai 2008 Lecture : 2 minutes.

Alassane D. Ouattara
Ancien Premier ministre de Côte d’Ivoire, président du Rassemblement des républicains (RDR)

Il faisait notre fierté

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C’est avec une profonde tristesse que j’apprends la disparition de notre frère, Elimane Fall, rédacteur en chef adjoint à Jeune Afrique.
Au nom de mon parti, le Rassemblement des républicains (RDR) et en mon nom personnel, je voudrais vous adresser ainsi qu’à son épouse, à ses enfants et à toute sa famille, mes condoléances les plus attristées.
Avec Elimane Fall, l’hebdomadaire Jeune Afrique et l’Afrique perdent un professionnel respecté pour son talent et apprécié pour sa vaste culture et la qualité de ses articles.
Il faisait notre fierté parce qu’il a incarné au plus haut point les valeurs de rigueur et d’honnêteté qui confèrent toute sa noblesse au métier de journaliste, qu’il a exercé toute sa vie durant avec passion.
Il restera dans nos mémoires à la fois comme un homme courtois, discret et d’une grande fidélité comme en témoigne son attachement viscéral au groupe Jeune Afrique, auquel il a cru jusqu’à la fin de ses jours.
En ces circonstances douloureuses, je m’associe à votre immense peine, à celle de tous vos collaborateurs et au chagrin de sa famille pour cette perte cruelle.

Tiébilé Dramé
Ancien ministre, président du Parti pour la rénovation nationale (Parena), Bamako, Mali

Thierno ElimaneÂÂ

Dans le Paris des journalistes africains, Elimane était incontestablement un cas à part. On ne le croisait jamais dans les halls des grands hôtels. Qui l’a déjà vu à un banquet, à un cocktail, à une cérémonie quelconque ? Humble jusqu’à l’effacement, ce Sahélien né à Nioro du Rip (Sénégal) était demeuré profondément africain. Il fuyait tout ce qui était flamboyant. Il démontrait chaque jour qu’on pouvait être important tout en restant modeste.
Chaque fois qu’il avait au bout du fil ou qu’il rencontrait un Malien, Elimane lui demandait les nouvelles des « gens du Bankonin » ! Cette référence constante au plus populeux des quartiers populaires de Bamako était sa manière d’exprimer son attachement à l’Afrique des profondeurs, dont il se préoccupait tant. Pour lui, le Mali, c’était le Bankonin !
Je l’appelais Thierno Elimane. Pourquoi Thierno ? Je ne saurais le dire.
Elimane, tes frères et sÂÂurs du Bankonin et des autres quartiers populaires des villes africaines prieront pour le repos éternel de ton âme.
Dors en paix, Thierno Elimane, modèle de simplicité et de modestie.
À ton épouse, à tes enfants, à Si BBY, à ta grande famille, celle de J.A., celle du Sénégal, du Bankonin et celle d’ailleurs, j’adresse mes condoléances émues.
Ton frère éploré,

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Eugène Nyambal
Conseiller principal de l’administrateur pour l’Afrique, FMI, Washington, États-Unis

Digne fils de l’Afrique

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C’est avec une grande tristesse que j’ai appris la disparition de ce grand journaliste et digne fils de l’Afrique qui va énormément nous manquer. Toutes mes condoléances à la famille et à l’équipe de Jeune Afrique.

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