Une bénédiction du ciel
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Peu importe les retombées économiques négatives de la guerre au Moyen-Orient, le Maroc tient bon. C’est du moins ce qu’indique un bulletin du ministère des Finances, publié le 29 avril. La croissance du Produit intérieur brut (PIB) devrait dépasser les 4,5 % initialement escomptés dans la loi de finances 2003 « compte tenu de la campagne agricole attendue ». Une campagne elle-même portée par les pluies, abondantes dans tout le Maghreb depuis la fin 2002. Du côté du ministère de l’Agriculture, on estime que la production céréalière devrait largement dépasser les 55 millions de quintaux produits l’année dernière, avec une croissance de 42 % à 300 % selon les régions. Particulièrement bien lotie, la région des Doukkala, dans l’ouest du pays, où l’office local du ministère attend une « récolte record » par rapport aux dix dernières années, à 6 millions de quintaux.
À noter également la bonne tenue du secteur touristique, « malgré les tensions géopolitiques et la morosité persistante de la conjoncture économique dans les pays émetteurs de touristes » : 302 000 visiteurs étrangers se sont ainsi rendus au Maroc fin février ; un chiffre en hausse de 6,9 % par rapport à la même période en 2002.
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