Transferts ou pillage ?
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Depuis plusieurs décennies, l’Afrique voit filer ses « pépites » les plus prometteuses vers d’autres cieux, plus rémunérateurs. Faute de structures et d’argent, les clubs africains n’ont souvent d’autre choix que de laisser, pour quelques dizaines de milliers d’euros, leurs meilleurs « pousses » rejoindre l’Europe et ses grandes écuries professionnelles. Système injuste qui verra, quelques années plus tard, les clubs européens, plus fortunés, vendre leurs jeunes protégés plusieurs millions d’euros, réalisant au passage une substantielle plus-value. Seuls les clubs nord-africains parviennent encore à conserver leurs meilleurs éléments. Gérés à « l’occidentale » et disposant d’un patrimoine qui assure leur pérennité, ils se fournissent eux aussi au sud du Sahara, participant à la curée qui touche les clubs les plus réputés. Au fil des ans, le fossé sportif s’est ainsi considérablement élargi. Sur les 23 dernières éditions de la Ligue des champions d’Afrique, les clubs d’Afrique du Nord ont remporté 20 fois l’épreuve reine du continent.
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