Partage du ciel
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L’afflux de vacanciers issus de l’émigration, entre juillet et août, provoque chaque année des désagréments pour les usagers du transport aérien à destination et en provenance d’Algérie. La haute saison, qui débute dans quelques semaines, se complique davantage avec la disparition de Khalifa Airways qui reliait quelques villes de province (Lyon, Marseille, Toulouse ou Nantes) aux aéroports algériens. À cette défaillance s’ajoute la liquidation de la compagnie française Air Lib qui détenait près de 8 % des parts de marché sur la desserte Paris-Alger. Du coup, quatre compagnies de droit français – Air Littoral, Aigle-Azur, Star Airlines et CCM – se sont engouffrées dans la brèche pour récupérer les créneaux laissés vacants. La première, basée à Toulouse, a déjà programmé plusieurs vols quotidiens vers l’Algérie à partir des grandes villes françaises méridionales. Quant à Aigle-Azur, elle compte reprendre les créneaux d’Air Lib à partir de l’aéroport parisien d’Orly avec une fréquence de deux vols quotidiens vers Alger et un vol bihebdomadaire vers Béjaïa. À ce dispositif s’ajouterait la reprise des vols d’Air France prévue le 28 juin 2003, après une interruption qui a duré plus de huit ans.
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