Assimi Goïta – Laurent Gbagbo : même combat contre la BCEAO ?
Les autorités de Bamako ne sont pas les premières à se voir imposer des restrictions d’accès aux financements de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest. Durant la crise politico-militaire de 2010-2011, l’exécutif ivoirien avait reçu la même sanction. Pour le même résultat ?
Le Mali face aux sanctions de la Cedeao
Face à Assimi Goïta, accusé de vouloir faire traîner la transition, les chefs d’État de la Cedeao ont décidé, le 12 décembre, de frapper fort : fermeture des frontières, suspension des transactions commerciales et financières, gel des avoirs de l’État malien… Quelles sont les conséquences de ces sanctions ?
Dans la foulée du Sommet extraordinaire de la Conférence des chefs d’État de la Cedeao qui a imposé plusieurs sanctions économiques contre les autorités de Bamako, les représentants de sept des huit pays membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), réunis le 9 janvier, ont également « endossé » ces restrictions.
Application immédiate
Cette session extraordinaire de la Conférence des chefs d’État de l’Uemoa a également vu la participation des ministres de l’Union, dont le Conseil est présidé par le grand argentier du Togo, Sani Yaya. La réunion extraordinaire et conjointe des deux plus hauts organes de décision de l’organisme, outre son caractère solennel, a permis l’utilisation rapide de tout un arsenal financier contre l’exécutif malien. Celui-ci s’est retrouvé coupé des fonds apportés par les institutions de financement de l’Uemoa, tandis que les « institutions communautaires » ont reçu des instructions pour « l’application immédiate desdites sanctions ».
L’Ivoirien Tiémoko Meyliet Koné, gouverneur de la BCEAO, le Béninois Serge Ekue, président de la Banque ouest-africaine de développement, et le Togolais Badanam Patoki, président du Conseil régional de l’épargne publique et des marchés financiers (CREPMF), régulateur de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM), ont, eux aussi, participé à cette conférence.
Ces décisions ont d’ores et déjà privé le gouvernement malien de ses ressources financières aux guichets de la Banque centrale.
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