Le Mali à la recherche d’alliés dans la sous-région

Cette semaine, une délégation de la junte malienne a entamé une tournée de « remerciements » en Guinée, en Mauritanie et en Algérie. Une offensive diplomatique – et économique – auprès des pays qui continuent de soutenir Bamako.

Assimi Goïta à Accra, au Ghana, le 15 septembre 2020. © CHRISTIAN THOMPSON/EPA-EFE/MAXPPP

Assimi Goïta à Accra, au Ghana, le 15 septembre 2020. © CHRISTIAN THOMPSON/EPA-EFE/MAXPPP

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Publié le 19 janvier 2022 Lecture : 4 minutes.

C’est une importante délégation malienne qui s’est lancée dans cette tournée qui a débuté lundi 17 janvier à Conakry. Elle était conduite par Abdoulaye Diop, le ministre des Affaires étrangères, accompagné de plusieurs membres du gouvernement (du Transport, de l’Administration territoriale, de l’Économie) et de membres du Conseil national de la transition. La délégation s’est rendue au palais Mohammed V, où elle a été reçue par le président de la transition guinéenne, Mamadi Doumbouya.

Une tournée de « remerciements » et de « reconnaissance » qui répond à l’objectif malien de renforcer les – rares – soutiens officiels dont Bamako bénéficie dans la région face au régime de sanctions très lourdes mis en place par la Cedeao le 9 janvier dernier. Des sanctions jugées « illégitimes, illégales et inhumaines » par le Premier ministre de la transition Choguel Maïga. Exclue des instances de la communauté régionale depuis le coup d’État du 15 septembre, la Guinée de Mamadi Doumbouya a refusé d’appliquer le blocus, en « conformité avec sa vision panafricaniste ». Les frontières entre les deux pays restent donc ouvertes.

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