Les Lions et la génération Ben Achour
Publié le 6 mai 2003 Lecture : 1 minute.
Sous-estimés avant le Mondial 2002, les Lions du Sénégal ont fait taire leurs détracteurs, prenant collectivement conscience de leurs qualités individuelles. Khalilou Fadiga, le maître à jouer et sans doute le numéro un d’Afrique en 2002, El Hadji Diouf, l’irascible avant-centre, discret au Mali, percutant en Asie, l’ailier Henri Camara, aux accélérations et aux coups de patte déroutants, Pape Bouba Diop, l’imposant colosse, Salif Diao, le puissant demi, Tony Sylva, le gardien de but aux réflexes étonnants et tous ceux de l’arrière-garde (Ferdinand Coly, Lamine Diatta, Malick Diop, Oumar Daf, Aliou Cissé) ont bien mérité du football africain. Idem pour le Tunisien Hatem Trabelsi, champion des Pays-Bas avec l’Ajax d’Amsterdam. En revanche, les Lions indomptables du Cameroun ont vu leur cote baisser. À l’exception, peut-être, de Lauren Etamé Mayer – champion d’Angleterre et vainqueur de la Cup avec Arsenal -, et de Timothée Atouba, champion de Suisse avec le F.C. Bâle. Mais c’est la nouvelle génération qui symbolise le mieux les potentialités africaines. Les surdoués ont pour noms Sélim Ben Achour (Tunisie, Troyes), Ahmed Hossam « Mido » (Égypte, Celta Vigo), John Chukudi Utaka (Nigeria, RC Lens), Abib Kolo Touré (Côte d’Ivoire, Arsenal), Yaya Touré (Côte d’Ivoire, Beveren), Mahamadou Diarra (Mali, Lyon), Martins Obafemi (Nigeria, Inter Milan), Pascal Feidouno (Guinée, Bordeaux), Michaël Essien (Ghana, Bastia), Didier Drogba (Côte d’Ivoire, Guingamp), Yakubu Ayegbeni (Nigeria, Maccabi Haïfa), Benjani Mwaruwari (Zimbabwe, A.J. Auxerre), Emmanuel Adebayor (Togo, Metz), Fodé Mansaré (Guinée, Montpellier), Didier Zokora « Maestro » (Côte d’Ivoire, Genk), Moumouni Dagano (Burkina Faso, Genk) et Hachemi Aboucherouane (Maroc, Raja de Casablanca). Enfin, à côté de ces futures étoiles, on trouve une flopée de jeunes d’origine africaine ayant opté pour la nationalité française.
