À la page
Publié le 6 mai 2003 Lecture : 2 minutes.
> C’est une forme de causerie littéraire, baptisée « La table à palabres », que lance l’Agence internationale de la Francophonie (AIF). Une fois par trimestre, un public d’écrivains, de journalistes, d’enseignants, etc., est invité à débattre autour d’un auteur. Pour la première rencontre, le 5 mai, l’invité est l’académicien Érik Orsenna, Prix Goncourt 1988 pour L’Exposition coloniale, grand amoureux de l’Afrique et ardent défenseur de la diversité culturelle.
> Cela fait vingt-sept ans que la ville d’Angoulême organise un festival consacré aux musiques africaines et caraïbes. La manifestation s’est peu à peu étendue au livre, jusqu’à la création, en 2000, de « Littératures métisses », dont la quatrième édition se déroule du 31 mai au 9 juin. Parmi les auteurs attendus, le Sud-Africain André Brink, les Algériens Maïssa Bey et Mohamed Kacimi, le Camerounais Gaston-Paul Effa ou encore la Biélorusse Svetlana Alexievitch.
> Après la Flandre et les Pays-Bas en 2003, la Chine sera, en 2004, l’invitée d’honneur du Salon du livre de Paris. Toutefois, construction européenne oblige, la Pologne bénéficie d’une « invitation spéciale » qui lui permettra de partager l’affiche avec l’empire du Milieu. > Spécialiste de la vente de livres par correspondance, France Loisirs s’apprête à publier sous son propre label. Le premier volume, un roman de Yann Queffélec, Prix Goncourt 1985, sort à la fin de cette année.
> Arundhati Roy a reçu 350 000 dollars de la fondation Lannan, une organisation fondée par un milliardaire américain en 1960. La romancière indienne a fait savoir qu’elle reversera cette somme à des associations qui luttent contre… l’impérialisme du dollar.
> Le prestigieux prix Pulitzer, catégorie documents, a été décerné à un auteur qui n’est pas tendre avec les États-Unis. Dans A Problem from Hell : America and the Age of Genocide (Basic Books, 612 pp., 44,95 dollars), Samantha Power souligne la passivité du pouvoir américain face aux grandes tragédies humaines du XXe siècle, de l’Arménie au Rwanda en passant par la Bosnie et le Cambodge.
> Lionel Jospin a juré qu’il abandonnait la politique. Cela ne l’empêche pas de revenir en force comme… figure romanesque. Dans La Conspiration Michel (Le Pré-aux-Clercs), l’ancien Premier ministre apparaît en trotskiste indécrottable, alors que Mais où est donc passé Lionel ? (Robert Laffont) le met en situation de candidat à une présidentielle anticipée provoquée par le décès accidentel de l’actuel hôte de l’Élysée.
