Indicateurs

Publié le 6 mai 2003 Lecture : 1 minute.

Ainsi, apprend-on sur le site, la part de l’Afrique est passée de 2,3 % des IDE dans le monde en 2001 (une année record) à 1,1 % en 2002. La volatilité de ces investissements ne s’explique pas seulement par la crise internationale, mais aussi et surtout par des variations liées aux circonstances : on passe aisément de l’incertitude la plus totale à la confiance absolue, et réciproquement. Il suffit d’une guerre, d’un traité de paix ou d’un changement fiscal ou juridique pour refouler ou attirer les investisseurs. Le tableau ci-contre, qui donne les flux nets (les entrées moins les sorties), illustre ces mouvements erratiques en Afrique du Sud, en Angola, au Maroc ou encore en Égypte. En Libye, les opérateurs étrangers retirent leurs participations au rythme de 100 millions de dollars par an. À l’heure de la mondialisation, les investisseurs sont à l’affût de la moindre occasion rentable et assurée où qu’elle se trouve – aux États-Unis, en Chine ou au Maroc. Avec 13 % des consommateurs dans le monde, l’Afrique n’abrite cependant, jusqu’à présent, que 2,2 % du stock d’IDE (soit 162 milliards de dollars sur un total de 7 400 milliards à la fin 2002).

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