La fréquentation en chiffres
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A la fin des années 1990, le tourisme constituait la troisième ressource de devises pour le pays, derrière le thé et le café. En 1989, le pays enregistrait même un pic de fréquentation, avec 172 431 visiteurs internationaux. Cinq ans plus tard, ils n’étaient plus que 61. Le drame rwandais était écrit.
Aujourd’hui, les autorités veulent relancer la machine, à coup de brochures publicitaires vantant les charmes d’un pays, sanctuaire des derniers gorilles de montagne. Mais aussi en injectant des millions de francs rwandais dans de nouvelles infrastructures hôtelières. Dans tout le pays, les hôtels de grand standing poussent comme des champignons : l’Intercontinental à Kigali et l’hôtel Akagera bien sûr, mais aussi des complexes hôteliers aux alentours de Ruhengeri pour accueillir les touristes venus admirer les gorilles, et le long du lac Kivu, à Cyangugu, Kibuye et Gisenyi. Mais, paradoxalement, l’offre hôtelière évolue beaucoup plus rapidement que la fréquentation. Dans certains établissements, des suites luxueuses restent inoccupées.
Si le pays attirait à nouveau près de 10 000 visiteurs en 2002, on est encore loin de l’objectif annoncé pour 2010 : 70 000 visiteurs, pour un revenu attendu de 100 millions de dollars. À terme, l’objectif est clair : miser sur des prestations très rémunératrices pour éviter le tourisme de masse.
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