Courrier des lecteurs

Publié le 5 avril 2004 Lecture : 3 minutes.

Sharon fait le jeu du Hamas
En assassinant le cheikh Yassine, Sharon a pris un risque sans précédent. De nouvelles recrues vont se presser au Hamas tandis qu’Arafat et l’Autorité palestinienne vont perdre de leur soutien. Désormais, la feuille de route vers la paix flotte comme un chiffon sale au-dessus des deux peuples.
MR. WILLY P. KABULA,PAYS-BAS

Les Néo-Zélandaises, des pionnières
J’ai lu avec intérêt le Post-Scriptum de Françis Kpatindé du n° 2254, concernant la représentation sénatoriale et parlementaire des femmes dans le monde. J’ajoute que la Nouvelle-Zélande a été le premier pays à accorder le droit de vote aux femmes en 1893. Soit près de cinquante ans avant les « grandes démocraties » des pays occidentaux
ZITA LAURE TCHAHA, DOUALA, CAMEROUN

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Minusil : qui fait quoi ?
Je tiens à préciser, concernant l’article de Francis Kpatindé sur les Casques bleus (J.A.I. n° 2251), que le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour la Sierra Leone n’est plus le Nigérian Oluyèmi Adeniji, devenu ministre des Affaires étrangères de son pays, mais le Tanzanien Daudu Ngelautwa Mwakawago, qui a pris ses fonctions le 1er décembre 2003.
KEMAL SAIKI DIRECTEUR DE L’INFORMATION, MISSION DES NATIONS UNIES EN SIERRA LEONE (MINUSIL)

Réponse : Vous avez raison, mais le nom de M. Adeniji figurait encore, en février, sur le site officiel de la Minusil F.K.

Croissance n’est pas développement
Dans le n° 2253, Martin Wolf écrit : « La démocratisation n’a pas prouvé qu’elle était une condition suffisante et nécessaire du développement économique. » Le développement et la croissance sont deux choses distinctes. L’autoritarisme est compatible avec la croissance mais pas avec le développement, une notion beaucoup plus riche et complexe que la simple progression du PNB. Amartya Sen, Prix Nobel d’économie en 1998, considère même que le développement est l’expansion de la liberté de l’homme. Les régimes autoritaires sont loin du compte !
JEAN-ÉRIC HOLZAPFEL, BRAZZAVILLE, CONGO

Comme une poule égorgée
En Haïti, la méthode d’intervention importait peu. Il ‘agissait avant tout d’éviter au peuple haïtien un bain de sang. Les Haïtiens doivent désormais se réconcilier pour bâtir un pays nouveau. Quant aux déclarations et autres gesticula-tions de Jean-Bertrand Aristide depuis son pays d’exil, considérons que ce sont les derniers soubresauts d’une poule égorgée. Le président déchu ferait bien de méditer cette phrase : « L’homme a toujours sa part de responsabilité dans le malheur qui lui arrive. »
BENJAMIN ZANNOU, CRÉTEIL, FRANCE

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La tyrannie plutôt que le chaos
L’administration américaine a décidément besoin d’espace. L’Irak ne lui suffit plus. C’est tout le Moyen-Orient qui va désormais servir de champ d’expérimentation à ses idées folles. Loin de moi l’intention de légitimer les dictatures policières, mais, à la lumière des événements d’Irak et d’Afghanistan, la tyrannie vaut peut-être mieux que l’anarchie et le chaos.
HICHAM BENJAMAA, MAROC

Subtilités françaises
Aucune résolution n’a été votée par les Nations unies pour autoriser le renversement de Jean-Bertrand Aristide auquel la France a activement participé, elle qui attendait le feu vert de l’ONU pour intervenir en Irak. Lorsque les intérêts convergent, les « paras » français patrouillent côte à côte avec les GI’s américains dans les rues de Portau-Prince sans ordre de mission de la communauté internationale. Et cela après avoir chassé un président démocratiquement élu !
RAPHAËL PUNGWE MULAPI RD CONGO

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