Maghreb : avec les Arabes mais sans les Berbères
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Le « Ce que je crois » de B.B.Y. intitulé « 100 % de réussite » (numéro 2407 du 25 février) est remarquable par son analyse de la situation calamiteuse qui prévaut dans le monde arabe. Cette analyse devrait cependant être assortie d’une exception, celle des Émirats arabes unis, pays qui a réussi une unité politico-économique indéniable. Quant à l’Union du Maghreb arabe, votre commentaire est très lucide. En effet, le mot « arabe » n’aurait jamais dû être utilisé, compte tenu de l’existence d’une composante berbère importante au Maghreb. C’est la raison pour laquelle notre association, l’Association du Grand Maghreb, a justement évité l’utilisation de ce mot.
De nombreuses études montrant la nécessité et les bienfaits économiques de l’intégration maghrébine existent. Mais le temps n’est pas aux études mais à l’action. Il est inadmissible que le Maroc et l’Algérie bloquent, par leur antagonisme obsolète sur le Sahara occidental, la construction du Maghreb. Ils doivent faire face à leurs responsabilités vis-à-vis de l’Histoire. Les partis politiques de tous les pays de la région (quels que soient leur programme et leur appellation) devraient faire pression, notamment à travers leurs médias, en faveur de l’intégration maghrébine.
* Président de l’Association du Grand Maghreb
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