Comment (mal) lire les rapports économiques sur l’Afrique
Presque rien dans le monde moderne n’est aussi surcoté que le champagne et l’île de Gorée. Mais, pas très loin derrière, se retrouvent la plupart des rapports économiques sur les pays africains.
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Joël Té-Léssia Assoko
Joël Té-Léssia Assoko est journaliste spécialisé en économie et finance à Jeune Afrique.
Publié le 29 janvier 2022 Lecture : 3 minutes.
Ceux qui, malheureusement, en font commerce au quotidien le savent : la plupart de ces rapports économiques existent d’abord pour être commandités – « Par une lettre de mission signée…, le Ministre… » – et, ensuite, pour être commentés avec ferveur sans avoir été lus au-delà du résumé et du communiqué de presse. Pourquoi les lire en entier, de toute façon ? Et comment y parvenir ? Rédigés selon le style de l’Ancien Testament – sans point d’exclamation, ni trace d’humour –, ils oscillent trop souvent entre affirmations bombastiques tempérées en notes de fin ou volapük technique inaccessible au commun des mortels. Et ce, qu’ils soient publiés par de grandes ou de petites institutions, des centres de recherche publics comme privés, des commissions spéciales et autres « groupes de réflexion ad hoc »…
Bien s’informer, mieux décider
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