Cameroun : risques moindres
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Le cabinet Standard & Poor’s Ratings Services a relevé, le 26 février, son évaluation du risque souverain « Cameroun » : la notation à long terme s’améliore en passant de « B – » à « B » et la notation à court terme de « C » à « B ». Cette amélioration se justifie, selon S&P, par « la prudence croissante des autorités camerounaises dans la gestion des finances publiques et de l’effort de réformes soutenu mené au cours de l’année 2006 ». Le Cameroun devrait dégager, en 2007, un excédent budgétaire (hors dons extérieurs) de 2,5 % du produit intérieur brut (PIB), contre 1,8 % en 2006. Les recettes pétrolières ont notamment servi à réduire la dette intérieure (7 % du PIB en 2007, contre 15 % en 2005). En tenant compte de l’effacement d’une bonne partie de sa dette extérieure, l’État devrait bénéficier d’une diminution globale de sa dette au niveau de 26 % du PIB en 2007, contre 53 % en 2005. Selon le FMI, le PIB devrait franchir la barre de 20 milliards de dollars en 2007, contre 18 milliards en 2006. Mais S&P attire l’attention sur la poursuite de la baisse de la production pétrolière (4,2 millions de tonnes en 2005, contre 5,2 millions en 2002) et l’insuffisance des investissements privés.
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