Émirats arabes unis : quand les drones trompent les systèmes de défense aérien
L’attaque de ce 17 janvier contre Abou Dhabi revendiquée par les rebelles houthis du Yémen révèle les failles de la défense aérienne émiratie. Peu coûteux et difficilement détectables, les drones mettent à mal les onéreux missiles Patriot.
Une combinaison de missiles balistiques, de missiles de croisières et de drones : tel est l’arsenal utilisé lors de l’attaque meurtrière qui a touché un dépôt d’ADNOC, la compagnie pétrolière d’Abou Dhabi, et un chantier de construction de l’aéroport, le 17 janvier dernier. Cette information, d’abord rapportée par Yahya Sare’e, le porte-parole des Houthis, qui revendiquent l’agression, a ensuite été confirmée par Yousef Al-Otaiba lors d’une conférence en ligne organisée par le Jewish Institute for National Security of America. L’ambassadeur des Émirats arabes unis aux États-Unis a précisé que la pétromonarchie avait pu intercepter une partie des projectiles, sans préciser leur nombre.
Après l’attaque, la question de savoir pourquoi les Émirats n’ont pas su contrer cette menace s’est immédiatement posée. Car, avec l’Arabie saoudite, ils comptent parmi les États du monde qui dépensent le plus en capacités de défense aérienne. Les deux pays possèdent des Patriot, qui fournissent une protection contre les missiles balistiques. Abou Dhabi a également acquis deux terminaux THAAD, un système de défense anti-missiles à haute altitude que Riyad est aussi en voie d’acquérir.
Représailles ?
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