Tunis veut corriger le tir
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Selon les conclusions d’une étude de la Banque mondiale dont les résultats ont été rendus publics fin janvier, la Tunisie doit revoir certains aspects de sa politique agricole pour tirer davantage profit des accords préférentiels avec l’Union européenne (UE), notamment sur des produits comme les agrumes ou l’huile d’olive. Menée à la demande du gouvernement tunisien conjointement avec l’Agence française de développement (AFD) et la FAO, cette étude, la première depuis 1986, pointe les réussites mais aussi les faiblesses du secteur primaire tunisien. Au cours des vingt dernières années, les exportations ont chuté de 0,3 % en valeur et la main-d’uvre a augmenté de 20 % sans pourtant améliorer les gains de productivité. L’explication réside dans le volume trop élevé d’exportations à faible valeur ajoutée et le manque de compétitivité de certaines productions, comme l’élevage ou les laitages, qui seraient moins coûteux à l’importation.
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