Maliens, à vos pronostics !
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Le développement des paris hippiques s’accélère dans les quatorze pays membres de l’Association africaine des loteries d’État (Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Centrafrique, Congo-Brazzaville, RD Congo, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée, Madagascar, Mali, Niger, Sénégal et Togo). À l’exception de Madagascar (depuis 2000), du Sénégal (2003) et de la RD Congo (2005), qui pouvaient parier en direct sur les courses françaises l’après-midi, la plupart n’en proposaient que le matin. Le Burkina Faso s’y est lancé en janvier ; la Côte d’Ivoire envisage de le faire avant la fin du premier trimestre 2007. Le Mali suivra en juin : son président, Idrissa Haïdara, a signé le contrat avec ses prestataires à Paris, le 28 janvier. La société PMC fournit le matériel et les logiciels de traitement des paris, et forme les guichetières ; le PMU français cède son programme et ses images de courses, contre 2 % à 3 % des enjeux. La démarche de Haïdara est prometteuse, les Maliens étant particulièrement portés sur les paris : 22 milliards de F CFA en 2006, malgré un nombre de courses plus limité qu’ailleurs. Ce qui place le PMU local dans le top 10 des entreprises nationales.
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