France : à qui profitent les IDE ?
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Les flux d’investissements directs étrangers (IDE) dans le monde ont progressé de 34 % l’année dernière, selon la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced). Ils ont atteint 1 230 milliards de dollars, soit le niveau le plus élevé depuis le record enregistré en 2000 (1 400 milliards). La France tire son épingle du jeu, avec 88,4 milliards de dollars, en hausse de 39 % en un an et de 181 % par rapport à 2005. L’Hexagone devient ainsi la troisième destination mondiale des IDE, passant devant la Chine (70 milliards en 2006), ce dont s’est aussitôt réjoui publiquement le Premier ministre, Dominique de Villepin. Mais les choses ne sont pas aussi simples. Les IDE tiennent compte des opérations financières, comme les investissements dans l’immobilier français et les fusions-acquisitions d’entreprises, dont la prise de contrôle d’Arcelor par Mittal (24 milliards de dollars). Pour le Medef, le patronat français, seuls 6 % des IDE sont réellement productifs. Ils auraient permis de créer 35 000 emplois en France en 2006 (33 000 en 2005).
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