Sus à l’insubordination dans l’armée !

Publié le 5 janvier 2004 Lecture : 1 minute.

On prête au général Mathias Doué, chef d’état-major général des Forces armées nationales de Côte d’Ivoire (Fanci), l’intention d’identifier tous les éléments qui, dans la nuit du 28 au 29 novembre dernier, ont pris l’initiative, accompagnés de quelques centaines de « jeunes patriotes », de « libérer » la ville de Bouaké, où se trouve le QG des Forces nouvelles (ex-rébellion). Pas question pour lui de laisser impunis de tels actes d’insubordination. D’autant que, mécontents d’avoir été refoulés par les soldats français de l’opération Licorne, les « libérateurs », dont les chefs sont d’ores et déjà connus, se sont rabattus sur Abidjan, où ils ont occupé la télévision nationale, exigé le retrait des troupes françaises et réclamé la démission de Doué, ainsi que du commandant des forces terrestres, le général Denis Bombet, et de son collègue de la gendarmerie, le général Touvoly bi Zogbo. Les trois hommes ont cru devoir remettre leur démission au président Gbagbo, qui l’a refusée.

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