Merci Eyadéma !
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Il a fallu que le président togolais Gnassingbé Eyadéma mette la main à la poche pour que les cent quatre-vingts passagers du vol Air Togo bloqués, fin novembre, à l’aéroport de Roissy puissent, après quarante-huit heures d’attente, décoller pour Lomé. Immobilisé sans préavis à la demande d’Air France pour des factures impayées, l’Airbus d’Air Togo, une société dont l’actionnaire principal, la société française Eagle Aviation, est en redressement judiciaire, a repris depuis un service chaotique. Une situation de précarité due à « l’éclatement » du ciel africain après la disparition d’Air Afrique ; et dont le crash de Cotonou offre une dramatique illustration. Reste que, bien gérées, certaines petites compagnies régionales s’en sortent mieux. C’est le cas de Transtel, installée à Lomé depuis dix ans, qui vient d’achever sa recapitalisation en fusionnant avec Derkwood Logistic sous le nom de TAT. À noter que la société Derkwood appartient au Français Robert Montoya, très actif dans le domaine sensible des ventes d’armes et de matériels de sécurité (notamment en Côte d’Ivoire).
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