Les mystères du crash de Cotonou
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Le Boeing 727 de l’Union des transports africains (UTA) dont le crash, le 25 décembre au large de la capitale béninoise, a fait cent quarante victimes, était-il le fameux « Boeing fantôme » disparu peu après son décollage de l’aéroport de Luanda, il y a six mois, et introuvable depuis (voir J.A.I. n° 2226) ? Certains enquêteurs, qui relèvent des spécifications communes aux deux appareils, considèrent l’hypothèse comme crédible. Resterait alors à déterminer comment le Boeing, propriété d’une société basée en Floride, aurait été loué à l’UTA, une compagnie à capitaux libanais et guinéens. En revanche, il paraît acquis que l’accident de Cotonou est largement dû à une erreur d’appréciation gravissime des pilotes – libyens -, qui ont toléré une surcharge de 8 t en fret et en passagers. Le pilote belge d’une compagnie privée togolaise qui avait acheminé, depuis Lomé, une dizaine de passagers pour ce vol fatal, avait pourtant tenté de mettre en garde ses collègues de l’UTA, avant le décollage. En vain. « Nous leur avons alors souhaité bonne chance, raconte-t-il. Trente minutes plus tard, c’était le crash. »
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