Schori sur le départ ?
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Le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU en Côte d’Ivoire, le Suédois Pierre Schori, manifeste depuis plusieurs mois son souhait de quitter ce poste auquel il avait succédé au Béninois Albert Tévoédjrè en avril 2005. Il espérait pouvoir partir au plus tard au début de l’année prochaine. Mais la dégradation de la situation dans le pays a jusque-là dissuadé Kofi Annan de donner suite à sa demande. Comme s’il ignorait tout de cette démarche et, pour une fois, était d’accord avec Guillaume Soro, le chef de file de l’ex-rébellion, qui, lui non plus, ne veut plus voir Schori, le président Laurent Gbagbo a écrit à Annan pour l’inviter à rappeler purement et simplement son représentant. Le courrier, envoyé au lendemain de l’adoption par le Conseil de sécurité de la résolution 1721, le 1er novembre dernier, met dans l’embarras le secrétaire général de l’ONU, qui doit quitter ses fonctions dans quelques semaines : comment, alors que la méfiance fait aujourd’hui place à la défiance au sommet de l’État, laisser partir un Schori désormais familier du dossier ivoirien sans donner le sentiment d’abonder dans le sens de Soro ou d’obtempérer à une injonction de Gbagbo ?
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