Faut-il y croire ?
L’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi), qui célébrait, à Vienne (Autriche), le 28 novembre, son quarantième anniversaire, est à la recherche d’une seconde jeunesse. « Depuis le retrait des États-Unis, en 1996, nous avons perdu 25 % de notre budget et réduit la moitié de nos effectifs », regrette François d’Adesky, représentant de l’Onudi à Bruxelles. Présente dans 42 pays, l’organisation emploie 650 fonctionnaires et gère un budget annuel avoisinant 100 millions d’euros en assistance technique. Sous l’impulsion du nouveau directeur général, Kandeh K. Yumkella (ancien ministre sierra-léonais de l’Industrie), en poste depuis décembre 2005, l’accent sera mis sur l’appui aux petites et moyennes entreprises, la mise à niveau industrielle et le renforcement des capacités commerciales dans les pays du Sud, ainsi que l’accès à l’énergie et la protection de l’environnement. « Nous allons nous concentrer sur l’agro-industrie. Certains pays africains nous contactent, car nous avons une réelle expertise en matière de transformation des productions agricoles », précise François d’Adesky. L’Onudi a notamment supervisé les investissements dans les filières textile, cuirs et peaux.
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