Coup de pouce de la Banque mondiale
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Ne voulant pas ajouter à la crise sécuritaire une crise financière, la Banque mondiale a accordé, le 28 novembre, au gouvernement centrafricain un don de 82 millions de dollars. C’est un geste suffisamment rare pour qu’il soit souligné. Le conseil d’administration de la Banque – activement encouragé par la France – n’a donc pas attendu la fin de la rébellion qui sévit au nord-est du pays pour agir. Le don permet de faire d’une pierre trois coups : effacer tous les arriérés dus par la Centrafrique à la Banque (63 millions), régler le service de la dette à venir d’ici à la fin de 2007 (12 millions) et verser une aide budgétaire (7 millions). Ce programme a été scellé à Washington, le 27 novembre, par le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération internationale, Sylvain Maliko. Il ouvre la voie aux autres bailleurs de fonds pour venir en aide à la Centrafrique en vue du règlement définitif de la dette extérieure (d’ici à la fin de 2007) et du financement d’un programme de reconstruction sur trois ans (1 milliard de dollars).
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