Agriculture : en dents de scie

Publié le 4 décembre 2006 Lecture : 1 minute.

L’agriculture ivoirienne paye un lourd tribut à la crise. Les problèmes politiques, avec le renversement du président Konan Bédié en décembre 1999, sont venus cueillir à froid un secteur en pleine libéralisation. Outre les problèmes d’image rejaillissant sur les produits d’exportation, les problèmes politiques ont accentué la désorganisation des filières. Les producteurs déplorent le manque d’encadrement, d’appui à la commercialisation, la rareté des préfinancements de campagne et l’abandon des financements pour la recherche agricole. Malgré tout, la hausse des cours mondiaux des matières premières a permis aux opérateurs privés de maintenir leurs cultures de rente dans les zones forestières du sud du pays. Le pays exporte environ 225 000 tonnes de bananes dessert, de 150 000 à 200 000 tonnes d’ananas, près de 150 000 tonnes d’anacardes, 150 000 tonnes de caoutchouc sec et environ 160 000 tonnes de café.

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