Vent de fronde à Manhattan
Le récent départ du Sénégalais Djibril Diallo de son poste de directeur des communications du Pnud pour celui de directeur du bureau du conseiller spécial du secrétaire général pour le sport au service du développement et de la paix suscite de violentes réactions de la part d’une partie du personnel onusien, à New York. Dans un courrier électronique adressé le 16 septembre à Kofi Annan et à Mark Malloch Brown (le patron du Pnud), le Comité pour l’amélioration de l’administration de l’ONU écrit : « M. Diallo part dans la honte, pas dans l’honneur. Parce qu’il était impossible de le virer du Pnud, on a créé pour lui un poste qui est, en réalité, une coquille vide, sans doute pour éviter qu’il ne fasse des vagues. […] À cause de sa mauvaise gestion, M. Diallo a dilapidé d’énormes ressources financières. […] Il est notoirement connu pour être un mauvais manager, un calculateur, ainsi que pour son ego démesuré. Il maltraitait ses collaborateurs, qui, pour la plupart, le haïssent. » Djibril Diallo, qui, bien sûr, rejette ces accusations avec indignation, cumulera ses nouvelles fonctions avec celle de porte-parole du président de la 59e Assemblée générale des Nations unies, le Gabonais Jean Ping.
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