Nouvelle vague d’expulsions
Depuis le mois d’août, les autorités libyennes expulsent systématiquement tous les immigrés africains en situation irrégulière. Les départs ont lieu par groupes de cent à trois cents personnes, à bord d’appareils militaires ou d’avions civils spécialement affrétés. Jusqu’à présent, personne – pas même l’Union africaine – n’a émis publiquement la moindre protestation. Seule exception : le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), qui dénonce les déplorables conditions de détention des immigrés, qui, en attendant leur expulsion, sont parqués dans des camps. À la date du 29 septembre, le Ghana en avait accueilli 2 373 à l’aéroport international de Kotoka. Les autorités locales leur fournissent un peu d’argent pour leur permettre de regagner leur village. Parmi les premiers contingents d’expulsés, on recense beaucoup d’Égyptiens (environ 300), de Nigériens (200) et d’Érythréens (150), mais aussi des Somaliens, des Tchadiens et des Nigérians.
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