Montréal consacre le caftan

Publié le 4 octobre 2004 Lecture : 1 minute.

C’est l’habit traditionnel le plus glamour qui soit. Autant nos grands-mères que des stars de la trempe d’Emmanuelle Béart ou d’Adriana Karembeu sont fières de revêtir cet habit d’apparat né en Perse il y a des siècles. Car le caftan n’a pas pris une ride. Et s’est ouvert à son époque. Petit à petit, il s’est émancipé, à l’instar de celles qui le portent. Sans négliger les plus riches étoffes, les caftans sont désormais taillés dans du jean délavé et ornés de motifs découpés dans du cuir et autres matériaux improbables. Un brin provocateurs, les créateurs bousculent les traditions et osent l’asymétrie et les décolletés.

Le caftan a aussi inspiré des grands noms, comme Jean-Paul Gaultier, Christian Lacroix ou Kenzo. Aujourd’hui, il poursuit sa conquête de la planète. À preuve, la première édition de Caftans Montréal se tiendra le 27 novembre. Au menu, des créations signées par des talents venus des quatre coins du monde arabe – Soucha (Égypte), Zein Khasawneh (Jordanie), Karim Tassi (France/Maroc), Albert Oiknine et Amina Benmoussa (Maroc) – ainsi que celles de cinq Québécois de renom – Yves-Jean Lacasse, Michel Desjardins, Maris Saint Pierre, Jean-François Morissette et Antonio Ortega – qui dessineront pour l’occasion le premier caftan de leur carrière. Une partie des bénéfices générés par ce défilé servira à financer le magazine féminin Arabiat, dont la directrice, Khadija Darid, est à l’initiative de l’événement. Le reste ira à l’Unicef.

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