Les Italiens à la rescousse
Giuseppe Pisanu, le ministre italien de l’Intérieur, a obtenu le 28 septembre des autorités libyennes l’autorisation d’installer dans le pays un « camp de transit expérimental ». Le même jour, un premier contingent de 150 policiers italiens, pourvus de tous les équipements nécessaires, a débarqué à Tripoli. Ce « projet-pilote » est destiné à prouver aux autres pays de l’UE qu’il est possible d’arrêter les clandestins avant qu’ils n’atteignent les côtes européennes. Les candidats à l’immigration seront sévèrement triés : les uns se verront accorder l’asile, les autres seront renvoyés chez eux. Tous les pays européens, à l’exception de l’Allemagne et du Royaume-Uni, ont dénoncé ce projet, considéré comme illégal par toutes les organisations humanitaires.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- Maroc-Algérie : que contiennent les archives sur la frontière promises par Macron ?
- Maroc, Kenya, Tanzanie… Le géant indien Adani a-t-il vraiment une stratégie africa...
- Au Niger, des membres d’un groupe rebelle pro-Bazoum ont rendu les armes
- Inauguration du nouvel aéroport de Luanda : après 20 ans, enfin l’envol
- La justice sénégalaise fait reporter l’inhumation de Mamadou Moustapha Ba, évoquan...