Le « petit juge » s’obstine
Le troisième voyage du « petit juge » sera-t-il le bon ? Le magistrat français Patrick Ramaël est de retour à Abidjan pour tenter de faire enfin la lumière sur la disparition, le 16 avril, du journaliste franco-canadien Guy-André Kieffer. Ses atouts : il est accompagné d’un autre juge d’instruction du tribunal de Paris, Emmanuelle Ducos, et il a en poche une autorisation écrite du ministère ivoirien de la Justice. Son handicap : depuis trois mois, les témoins clés se dérobent. Certes, l’homme d’affaires ivoirien Michel Legré, beau-frère de Simone Gbagbo, l’a reconnu : il est le dernier à avoir vu Kieffer vivant. Mais ni Aubert Zohoré, le directeur de cabinet du ministre de l’Économie Paul Bohoun Bouabré, ni le conseiller à la présidence Bertin Kadet, ni le pasteur Moïse Koré n’ont jusqu’à présent accepté d’être interrogés. Tenace, le magistrat français pourrait bien sortir de sa manche quelques nouveaux atouts…
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