Burkina Faso : les producteurs d’or veulent s’adapter au régime Damiba

Les premières réactions des groupes miniers actifs dans le pays suggèrent que le coup d’État de la junte – menée par Paul-Henri Sandaogo Damiba – pourrait ne pas nuire à leurs activités.

Exploitation du gisement d’or de Taparko-Bouroum, situé au nord-est de Ouagadougou. © REUTERS/Katrina Manson

David Whitehouse © The Africa Report

Publié le 28 janvier 2022 Lecture : 3 minutes.

Le nouveau régime « voudra être considéré comme favorable aux entreprises », déclare Andrew Bell, directeur général de Red Rock Resources, à The Africa Report/Jeune Afrique. Patron du spécialiste du secteur extractif présent en Afrique de l’Ouest et en Afrique de l’Est, il estime également que le nouveau régime conduit par le colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba « semble avoir un esprit patriotique » et que le but du coup d’État « pourrait être une gouvernance plus efficace ».

Le président du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a été démis de ses fonctions le 23 janvier. Au pouvoir depuis 2015, Roch Kaboré était pointé du doigt en raison de la vulnérabilité continue du pays face aux djihadistes. Depuis 2015, ces groupes ont en effet tué plus de 2 000 personnes au Burkina Faso, dont 400 soldats, et entraîné des déplacements de population affectant plus de 1,4 million de personnes. « Si les nouveaux dirigeants peuvent apporter une solution aux défaillances sécuritaires », ce serait positif, estime Andrew Bell.

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