… Et aussi

Publié le 5 octobre 2004 Lecture : 1 minute.

Saccage, de Fernando Solanas (sorti à Paris le 29 septembre) L’Argentine vit depuis vingt-cinq ans dans un état de crise économique de plus en plus aiguë. À tel point qu’une bonne partie de la population de ce pays, qui jouait encore pendant l’entre-deux-guerres dans la cour des grandes puissances, à égalité avec l’Europe et l’Amérique du Nord, connaît aujourd’hui la misère, parfois même la malnutrition sinon la famine. Comment expliquer cet effondrement spectaculaire ? C’est ce à quoi s’attache, avec ce documentaire vif, au montage dynamique à la Michael Moore, Fernando Solanas. Le réquisitoire, radical, est souvent convaincant, d’autant qu’entre deux dénonciations de l’ultralibéralisme, des multinationales ou du FMI, l’auteur n’élude pas la responsabilité des Argentins eux-mêmes dans la « construction » de leur malheur. Reste que la démonstration serait plus éclairante si la parole avait parfois été donnée aux accusés.

Old Boy, de Park Chan-wook (sorti à Paris le 29 septembre) Ce film ultraviolent passait pour le favori du président du jury Quentin Tarantino au dernier Festival de Cannes, mais a révulsé une bonne partie de la critique. Cette adaptation d’un manga japonais célèbre évoquant un très mystérieux kidnapping et la soif de vengeance du kidnappé, avec des scènes chocs et un scénario bien compliqué, ne mérite ni cet honneur ni cette indignité. Il témoigne à son tour de la vitalité et de l’éclectisme du nouveau cinéma coréen, qui réussit encore à nous surprendre.

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