Le foulard islamique est autorisé
Des faits-divers qui balisent notre quotidien et rythment la vie des tribunaux.
Dallila T. porte le foulard islamique. Elle est embauchée, en tant que télé-enquêtrice par la société Teleperformance, une entreprise de marketing téléphonique. Travaillant au téléphone, elle n’a pas de contact visuel avec la clientèle.
Après une nouvelle affectation au siège de l’entreprise, son employeur lui demande de porter son foulard de façon moins ostensible, car elle sera amenée à rencontrer les clients.
Dallila refuse. Cette exigence est, selon elle, contraire au respect des libertés individuelles et au principe de non-discrimination. Elle est licenciée. Procès. Statuant en référé, les magistrats vont considérer que Dallila a été licenciée en « raison de son apparence physique et de ses convictions religieuses ». Elle est ainsi victime de discrimination, prohibée par le code du travail. Dallila obtient sa réintégration au sein de l’entreprise comme le prévoit le code du travail.
(Cour d’appel de Paris, 19 juin 2003)
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