À l’affiche
Dunia, de Jocelyne Saab (sortie à Paris le 6 septembre)
Un film d’une rare sensualité, tourné par une réalisatrice d’origine libanaise, mais qui se passe en Égypte. Son héroïne, danseuse orientale et étudiante qui s’initie auprès d’un professeur iconoclaste à la poésie soufie, va affronter les tabous de la société traditionnelle. Le langage de Dunia, c’est avant tout celui du corps, de la beauté en mouvement, de la musique, des Mille et Une Nuits. C’est aussi et surtout celui qui remet en question l’oppression de la moitié du ciel et la répression du plaisir dans ces pays du monde arabe pourtant riche d’une culture millénaire qui célèbre l’érotisme et la féminité. La projection de Dunia, c’est dommage mais pas surprenant, a suscité des remous lors du dernier Festival du Caire.
Water, de Deepa Mehta (sortie à Paris le 6 septembre)
Avec Water, qui clôt sa « trilogie des éléments » (après Fire et Earth), la réalisatrice poursuit sa critique acerbe des injustices dans l’Inde contemporaine. Elle conte ici, à travers l’histoire de Chuyia, une fillette de 7 ans dont le futur mari – un vieillard qu’elle n’a encore jamais vu – vient de décéder, le drame que vivent les veuves de son pays, rejetées pour impureté et donc tenues à jamais à l’écart de la société comme des parias. Un film touchant, mais avec des images un peu trop léchées, presque bollywoodiennes, pour un tel sujet.
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