Ralentissement africain

Publié le 4 août 2003 Lecture : 1 minute.

Malgré les processus de démocratisation et de privatisation, les économies africaines continuent de décliner. C’est la conclusion principale du rapport publié le 30 juillet par la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA)(*). Selon ce document de près de 300 pages, intitulé « Accélérer le rythme du développement », la croissance moyenne en Afrique pour 2002 n’est plus que de 3,2 %, contre 4,3 % en 2003. Cinq pays seulement – Guinée équatoriale, Mozambique, Angola, Tchad et Rwanda – atteignent ou dépassent les 7 % requis pour réaliser les objectifs du Millénaire pour le développement, définis en septembre 2000.
Selon les experts de la CEA, ce ralentissement de la croissance résulte essentiellement des différentes crises politiques et économiques en RD Congo, en Côte d’Ivoire, à Madagascar ou au Zimbabwe. Les aléas climatiques, en particulier dans la Corne de l’Afrique et en Afrique australe, ainsi que l’explosion du sida ont aussi contribué à affaiblir le cadre économique. Pour 2003, le CEA mise sur une très légère amélioration, à 4,2 %.
Malgré ces résultats négatifs, la commission constate que les pays africains poursuivent l’assainissement de leurs économies, accordant une attention plus importante à la lutte contre la pauvreté. Au nombre des bons élèves figurent le Botswana, l’Afrique du Sud, Maurice, la Namibie ou encore la Tunisie. Des exemples à suivre pour que le continent retrouve le chemin du développement.

*Rapport disponible sur Internet : www.uneca.org/era2003

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