Le point sur les privatisations

Publié le 4 août 2003 Lecture : 1 minute.

Dans son rapport du 30 juin dernier, le Fonds monétaire international (FMI) soulignait le retard pris dans la privatisation de trois entreprises publiques : l’Office national des télécommunications (Onatel), la Société nationale d’électricité du Burkina (Sonabel) et la Société nationale de distribution d’hydrocarbures (Sonabhy). Prévue en 2002, la privatisation de l’Onatel n’a pu être close dans les temps en raison de la mise en place préalable d’une Autorité de régulation des télécommunications (Artel). Le gouvernement a cependant ouvert la branche de la téléphonie mobile aux opérateurs privés. L’appel d’offres concernant l’Onatel sera lancé d’ici à la fin septembre. Les autorités ont par ailleurs promis au FMI que les privatisations de la Sonabel et de la Sonabhy seraient achevée à la fin de l’année 2004.
Dans le secteur clé du coton, un appel d’offres a été lancé en mai dernier pour permettre à deux entreprises privées de s’établir dans les zones cotonnières du Centre et de l’Est, jusqu’ici exploitées par la Société burkinabè des fibres textiles (Sofitex), dont le capital est partagé depuis 1998 entre l’État (35 %), la compagnie française Dagris (34 %), l’Union nationale des producteurs de coton (30 %) et des actionnaires privés burkinabè (1 %).

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