Le point sur les privatisations
![](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/medias/default.png)
Dans son rapport du 30 juin dernier, le Fonds monétaire international (FMI) soulignait le retard pris dans la privatisation de trois entreprises publiques : l’Office national des télécommunications (Onatel), la Société nationale d’électricité du Burkina (Sonabel) et la Société nationale de distribution d’hydrocarbures (Sonabhy). Prévue en 2002, la privatisation de l’Onatel n’a pu être close dans les temps en raison de la mise en place préalable d’une Autorité de régulation des télécommunications (Artel). Le gouvernement a cependant ouvert la branche de la téléphonie mobile aux opérateurs privés. L’appel d’offres concernant l’Onatel sera lancé d’ici à la fin septembre. Les autorités ont par ailleurs promis au FMI que les privatisations de la Sonabel et de la Sonabhy seraient achevée à la fin de l’année 2004.
Dans le secteur clé du coton, un appel d’offres a été lancé en mai dernier pour permettre à deux entreprises privées de s’établir dans les zones cotonnières du Centre et de l’Est, jusqu’ici exploitées par la Société burkinabè des fibres textiles (Sofitex), dont le capital est partagé depuis 1998 entre l’État (35 %), la compagnie française Dagris (34 %), l’Union nationale des producteurs de coton (30 %) et des actionnaires privés burkinabè (1 %).
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- Côte d’Ivoire : à quoi joue Guillaume Soro avec Alassane Ouattara ?
- Afreximbank est-elle encore une banque de développement ?
- Brice Clotaire Oligui Nguema aux Gabonais : « Vous n’avez qu’un seul chef, moi »
- Guinée : près de trois ans après la chute d’Alpha Condé, que reste-t-il du RPG ?
- Qui entoure Mele Kyari, président de la NNPC, l’État dans l’État au Nigeria ?